Chaque année au début du mois de juin le Service cantonal de l’orientation professionnelle (SCOP) mène l’enquête auprès du corps enseignant de 9e et de 10e année afin de connaître les voies de formation que lesélèves emprunterontà la rentrée. Les données concernant les 944 jeunes en fin de scolarité révèlent que 74 d’entre eux (8%) n’avaient pas encore trouvé de place définitive (apprentissage,études ou solutions transitoires). Le corps enseignant confirme que la recherche d’une place de formation reste difficile en raison du nombre limité de places dans certains domaines, de la préférence des entreprises pour desélèves ayant un bon bagage scolaire, des ambitions tropélevées des jeunes par rapportà leurs compétences scolaires, de la faiblesse de l’encadrement familial ou de la démotivation desélèves.
Lesélèves qui entreprendront un apprentissage sont au nombre de 355 (37%), tandis que 171 (18%) se dirigeront vers desétudes gymnasiales, 124 (13%) vers desécoles de commerce, 22 (2%) vers desécoles de maturité spécialisée ; 154 (16%)élèves effectueront une 10e année de préparation professionnelle (publique ou privée) et 14 (1.5%) un préapprentissage.
La majorité desélèves qui poursuivent leursétudes ou débutent un apprentissage (71% du total desélèves) provient des sections aux exigences scolaires plusélevées alors que parmi les 61élèves en situation de recherche d’une place d’apprentissage, 23 sortent de la 10e année, 4 d’une classe de préapprentissage, 17 de classes générales, 11 de section moderne, 2 de classes auxiliaires et 4 d’une classe de préparation auxétudes. Par ailleurs, 13élèvesétaient encore sans projet définitif dont 5 exerceront un emploi sans formation et 8étaient indécis. Enfin, 30élèves avaient opté pour un stage ou un séjour linguistique.
Commentaires du corps enseignant
Les remarques faites par le corps enseignant soulignent que la recherche d’une place d’apprentissage reste difficile, tout particulièrement pour lesélèves dont les résultats scolaires sont faibles (classes G et classes spéciales). Même un stage mené avec succès n’est pas une garantie de contrat si les résultats scolaires ne suivent pas. Par ailleurs, les enseignants constatent une augmentation générale des exigences (bons résultats scolaires, présentation de tests d’aptitudes). Ils remarquentégalement que certaines entreprises tardent avant de donner une réponse. Il semble aussi qu’il soit plus difficile de trouver des stages complets d’une semaine.
Certainsélèves scolairement faibles (classes G) sont prétérités dans leur choix et manquent de motivation et de confiance en eux, persuadés de ne pasêtre pris. Mais les enseignants soulignent aussi un manque de souplesse de la part desélèves trop fixés sur un choix précis, surtout dans les domaines où le nombre de places est limité. Leur potentiel est souvent aussi insuffisant par rapportà la place recherchée.
Parmi les 74élèves qui cherchent encore une place d’apprentissage ou qui sont indécis, 27 sont desétrangers (soit 36,5%, alors que le total desétrangers comparativement auxélèves sortant représente 22%). A côté des difficultés linguistiques, les jeunesétrangers souffrentégalement d’un manque de soutien et d’accompagnement de leur entourage. La plupart décident de fréquenter une 10e année afin d’améliorer leurs chances sur le marché du travail.
Tendances et perspectives
Les résultats de l’enquête 2009 suivent les tendances observées en 2008. En ce qui concerne lesélèves qui cherchent encore une place d’apprentissage, qui sont indécis ou qui entreront dans la vie active sans formation, on observe même une très légère baisse. En effet, ceux-ci représentent 8% desélèves, alors qu’ilsétaient 9% en 2008. Cette année aussi, il semble que le nombre d’élèves ayant rencontré des difficultés lors de la recherche de leur place d’apprentissage soit en recul.
Malgré la situationéconomique difficile que traversent la Suisse et le monde, les entreprises continuent de s’impliquer dans la formation des jeunes. Cette volonté resteà confirmer l’année prochaine, qui s’annonce sous de sombres perspectiveséconomiques.
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Mesures d’encadrement renforcées (partie francophone du canton)
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Lesélèves qui entreprendront un apprentissage sont au nombre de 355 (37%), tandis que 171 (18%) se dirigeront vers desétudes gymnasiales, 124 (13%) vers desécoles de commerce, 22 (2%) vers desécoles de maturité spécialisée ; 154 (16%)élèves effectueront une 10e année de préparation professionnelle (publique ou privée) et 14 (1.5%) un préapprentissage.
La majorité desélèves qui poursuivent leursétudes ou débutent un apprentissage (71% du total desélèves) provient des sections aux exigences scolaires plusélevées alors que parmi les 61élèves en situation de recherche d’une place d’apprentissage, 23 sortent de la 10e année, 4 d’une classe de préapprentissage, 17 de classes générales, 11 de section moderne, 2 de classes auxiliaires et 4 d’une classe de préparation auxétudes. Par ailleurs, 13élèvesétaient encore sans projet définitif dont 5 exerceront un emploi sans formation et 8étaient indécis. Enfin, 30élèves avaient opté pour un stage ou un séjour linguistique.
Commentaires du corps enseignant
Les remarques faites par le corps enseignant soulignent que la recherche d’une place d’apprentissage reste difficile, tout particulièrement pour lesélèves dont les résultats scolaires sont faibles (classes G et classes spéciales). Même un stage mené avec succès n’est pas une garantie de contrat si les résultats scolaires ne suivent pas. Par ailleurs, les enseignants constatent une augmentation générale des exigences (bons résultats scolaires, présentation de tests d’aptitudes). Ils remarquentégalement que certaines entreprises tardent avant de donner une réponse. Il semble aussi qu’il soit plus difficile de trouver des stages complets d’une semaine.
Certainsélèves scolairement faibles (classes G) sont prétérités dans leur choix et manquent de motivation et de confiance en eux, persuadés de ne pasêtre pris. Mais les enseignants soulignent aussi un manque de souplesse de la part desélèves trop fixés sur un choix précis, surtout dans les domaines où le nombre de places est limité. Leur potentiel est souvent aussi insuffisant par rapportà la place recherchée.
Parmi les 74élèves qui cherchent encore une place d’apprentissage ou qui sont indécis, 27 sont desétrangers (soit 36,5%, alors que le total desétrangers comparativement auxélèves sortant représente 22%). A côté des difficultés linguistiques, les jeunesétrangers souffrentégalement d’un manque de soutien et d’accompagnement de leur entourage. La plupart décident de fréquenter une 10e année afin d’améliorer leurs chances sur le marché du travail.
Tendances et perspectives
Les résultats de l’enquête 2009 suivent les tendances observées en 2008. En ce qui concerne lesélèves qui cherchent encore une place d’apprentissage, qui sont indécis ou qui entreront dans la vie active sans formation, on observe même une très légère baisse. En effet, ceux-ci représentent 8% desélèves, alors qu’ilsétaient 9% en 2008. Cette année aussi, il semble que le nombre d’élèves ayant rencontré des difficultés lors de la recherche de leur place d’apprentissage soit en recul.
Malgré la situationéconomique difficile que traversent la Suisse et le monde, les entreprises continuent de s’impliquer dans la formation des jeunes. Cette volonté resteà confirmer l’année prochaine, qui s’annonce sous de sombres perspectiveséconomiques.
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Mesures d’encadrement renforcées (partie francophone du canton)
- Préparation au choix professionnel : La mise enœuvre de ce concept-cadre demande une collaboration active entre les enseignants, les parents et l’orientation professionnelle. La présence dans lesécoles sera renforcée et aidera les enseignantsà détecter et aider assez tôt les jeunes ayant des difficultés dans leur choix professionnel.
- Case Management : Le projet« Take off… réussir dans sa vie professionnelle !» est opérationnel depuis janvier 2009. Huit« case-managers» dans chaque région du canton dont un francophone accompagnent les jeunes présentant des difficultés dans leur chemin de vie professionnel, depuis la préparation au choix professionnel, en passant par la formation jusqu’à l’entrée dans la vie active.
- Formation initiale en deux ans et ouverture en août 2009 d’une classe de praticiens en mécanique Attestation fédérale pratique (AFP)à plein temps au Lycée technique (LTSI) de St-Imier : Les mesures de promotion de places d’apprentissage pour les formations initiales en deux ans (AFP) vont continuer. Ces formations s’adressent aux jeunes ayant des aptitudes pratiques mais ne pouvant pas, en sortant de la scolarité obligatoire, suivre une formation initiale plus exigeante au niveau des connaissances professionnelles théoriques menant au CFC.
- Offres transitoires : Des classes d’année de préparation professionnelles (APP) ainsi que de préapprentissage continuent d’offrir au jeunes n’ayant pas encore trouvé un projet ou une solution de formation professionnelle initiale (AFP ou CFC) de compléter leurs connaissances scolaires pendant une année (APP) ou d’entrer dans le monde du travail avec un contrat de préapprentissage d’une année.
- Plan B: Les jeunes qui n’ont pas encore trouvé une place d’apprentissage, qui ont perdu leur place d’apprentissage peuvent se renseigner auprès du plan B. Diverses informations relatives aux offres transitoires, places d’apprentissage s’y trouvent.
- Des places d’apprentissage sont encoreà repourvoir au début du mois de juillet. La liste des places vacantes dans le canton de Berne peutêtre consultée surle site Internet cantonal
- L’ensemble de la Suissesur le site Internet de l’orientation professionnelle.
- Mesures en cas de chômage partiel dans les entreprises: Les apprenti-e-s ne doivent, d’après les bases légales, pasêtre touchés par les mesures de chômage partiel. La Direction de l’économie publique en collaboration avec la Direction de l’instruction publique engagera des coachesà partir d’août. Un coach, engagéà 50%, s’occupera de la partie francophone du canton. Le but est de soutenir les entreprises formatrices afin d’assurer la formation des apprentis.
- Transition dans le monde du travail : Diverses mesures sont actuellement proposées pour faciliter l’entrée dans le monde du travailà fin la formation.Le programme“go4job“ du beco Economie bernoise(tél: 032 329 45 31) propose diverses alternativesà la fin de la formation.
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Documentation
- Situation des élèves sortant de l'école en 2009 (PDF 43 KB)